Courants philosophiques
La visée de l’art martial ne se limité pas à son aspect guerrier mais trouve plutôt son sens dans l’éducation morale de l’Homme. C’est ainsi que La richesse de la méthode se traduit également par ses enseignements humains issus des courants philosophiques anciens : le Confucianisme, le Taoïsme et le Bouddhisme.
Nous ne pouvons voir à travers les autres que si nous avons pu voir à travers nous même et la pratique est un pas vers la connaissance de soi-même.
Le confucianisme enseigne ces principes fondamentaux. Les 5 principales qualités enseignées dans l’école permettent aux pratiquants d’élargir leur esprit afin de devenir des hommes plus complets, Bonté/Humanité (Nhân), la politesse (Lễ), l’amitié (Nghĩa), l’intelligence (trí), et le respect de la parole donnée/honnêteté (Tín).
« Il ne s’agit pas de rechercher certaines connaissances ou accumuler des formes mais plutôt de découvrir la cause de l’ignorance ».
Un des aspects du Taoïsme dans la pratique consiste à étudier « la fluidité de l’esprit », afin de réagir spontanément et efficacement lors d’une attaque. Cela signifie que l’esprit à une capacité de mouvement instantané et permanent qui ne connaît aucun obstacle. On pourra parler « d’absence de pensée comme pensée ».
Du point de vue philosophique le Taoïsme permet au pratiquant de respecter la loi universelle afin de préserver sa santé et vivre en harmonie sous le principe du Âm dương (yin/yang).
Le Bát quái symbolise un des principes du Bouddhisme qui est de donner et de recevoir, « l’Homme reçoit du ciel et est nourri par la terre ». Un autre principe est celui d’apprendre la notion de devoir qui s'accomplit par la bonté, la tolérance, le pardon.
Sur l’aspect martial de l’école, le courant Bouddhiste inculque au pratiquant la maîtrise de ses connaissances dangereuses pour autrui et tempère la notion guerrière de son Art.
« Quand nous voyons clairement, nous pouvons changer ».