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Legende

La légende raconte qu’un jeune homme de famille noble, appelé Triêu Nguôn Dân, rencontra sur sa route un moine. Ce dernier remarquant le jeune homme au cours d'un conflit par sa technique et ses capacités physiques, lui légua une forme « Hồng-Quyền », qui comportait 32 mouvements principaux. Grâce à cette forme, le jeune homme devint célèbre et demeura toujours invaincu.

 

Il fit évoluer la forme en 128 mouvements selon le principe du Dinh Cân Kinh (Yi king).

Plus tard, il devint roi et se nomma "Thai Tô", sous la dynastie Tông. La célèbre forme qui lui avait été léguée par le moine a été nommée "Thai Tô Quyên" et ses mouvements furent travaillés différemment  avec des mouvements plus courts et enseigna sa méthode pour sa garde personnelle et ses soldats.

 

Des années plus tard, ce roi apprit que le moine rencontré dans sa jeunesse séjournait dans un temple situé dans la région de Hà Nam (Henan). En signe de reconnaissance, le roi se rendit jusqu'au temple, ordonna la restauration de celui-ci et l'ouverture de nombreuses Ecoles d'arts martiaux destinées à un plus large public.

Ecole d'Arts Martiaux Vietnamiens Vo Duong Hông-Quyên © Perpignan
Ecole d'Arts Martiaux Vietnamiens Vo Duong Hông-Quyên © Perpignan

Dans des temps moins reculés, c’est un expert de la famille Vo « Vo Ba An », qui transmit la méthode Hồng-Quyền et qui sera perpétué par la suite par son fils aîné Vo Truong Thanh.

La méthode finira par aboutir en France et est aujourd’hui enseignée à l’école Võ Đường Hồng-Quyền ©.

Les maîtres vietnamiens ont nourri leur pratique des apports chinois tout en adaptant tous ces enseignements aux coutumes vietnamiennes. L’art martial vietnamien fonde également ses bases philosophiques autour du Bouddhisme, du Confucianisme, et du Taoïsme.

Bien que les Vietnamiens aient été assez proches du peuple chinois, ils sont toujours restés prudents, méfiants, et ont veillé à se protéger en modifiant tout ce qu’ils en ont appris. Les maîtres ont procédés de la même manière pour développer leur art martial, avec le souci d’en préserver la richesse, et les secrets.

Ainsi, riche de ses influences chinoises, l’école peut se glorifié d’une réelle authenticité, ancrée dans une mentalité spécifique, une culture riche, et une histoire bien particulière.

Fondateur

Hùng Vương 1er est le nom du premier roi connu du Viêt Nam (alors appelé Văn Lang ou Lạc Việt). D'après la légende, c'est en 2888 av. J.-C. qu’il commence à régner sur un territoire couvrant l'actuel Viêt Nam et une partie du Sud de la Chine. Il est le fondateur de la dynastie Hồng Bàng qui fut la première dynastie à régner sur le Viêt Nam.

Ecole d'Arts Martiaux Vietnamiens Vo Duong Hông-Quyên © Perpignan

Origine

Ecole d'Arts Martiaux Vietnamiens Vo Duong Hông-Quyên © Perpignan

Le Võ Cổ Truyền Việt-Nam est né dans les campagnes et les villages. Cet art du combat servait aux cultivateurs et paysans de moyen de défense et de survie pour lutter contre les multiples tentatives d’invasion et d’occupation de leurs voisins : la Chine, mais aussi les Mongols.

C’est au cours de cette histoire et des changements de dynastie que le peuple vietnamien a créé et enrichi ses propres techniques, dans un mouvement d’influences réciproques : durant la dynastie Ming, des disciples renommés, comme Hông Ky, Hông Chuyên excellent dans la pratique du bâton long et d'autres disciples, comme Hông Tin, Hông Ký, sont invités pour enseigner au sein de l'armée ainsi que Ly Tâu, expert dans l'art du Cầm Nả Thủ (clés, saisies), qui ajouta encore ses techniques.

Il est indéniable que les arts chinois ont influencé la pratique martiale au Viêt Nam, et que certaines écoles vietnamiennes, dont la notre, y trouvent directement leur source sino-vietnamienne (Thiếu-Lâm).

Ecole d'Arts Martiaux Vietnamiens Vo Duong Hông-Quyên © Perpignan
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